7 questions clés


Comment se fait l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ?

Dès la maternelle, les enfants sont confrontés aux mots dans de nombreuses occasions. Chaque enfant se constitue ainsi progressivement un « capital de mots » sur des sujets très divers: calendrier, prénoms, charges, météo,… Il se familiarise petit à petit à des messages écrits porteurs de sens. L’apprentissage ne se fait pas à partir d’exercices systématiques de pré-écriture mais par des exercices de graphomotricité.

En continuité avec le travail réalisé en maternelle, l’apprentissage de la lecture en 1e et 2e primaire se fait de manière globale : les enfants partent de phrases, créées par eux-mêmes et retranscrites par le professeur. Elles concernent toujours le vécu de la classe pour avoir une signification pour l’enfant. Ces phrases vont être progressivement décomposées en groupes de mots, puis en sons, et enfin en phonèmes que l’enfant va petit à petit associer à d’autres. Il va enfin découvrir l’unité ultime : la lettre. Cette démarche s’inscrit dans un processus intellectuel qui doit rester souple et permettre aux enfants d’évoluer à leur rythme.

L’écriture s’installe parallèlement, d’abord en recopiant un modèle de phrases et de mots. L’enfant va progressivement disposer d’un bagage de vocabulaire, qu’il va peu à peu transposer dans d’autres phrases.

Cet apprentissage s’étale sur une période de deux ans, pendant laquelle l’enfant garde le même professeur.
Les situations de lecture sont multiples : les phrases des enfants mais aussi des messages “fonctionnels” (publicités, calendriers, panneaux d’informations, menus, recettes…) et progressivement littéraires (poèmes, contes, nouvelles, romans,…). Pendant toute l’école primaire, les situations de lecture et d’écriture vont continuer à se diversifier. Ces deux activités sont considérées comme les moyens indispensables à la communication. Dans le même ordre d’idée, l’orthographe et la grammaire sont perçues comme des outils nécessaires à la clarté de la communication.

L’expression écrite est encouragée par la pratique : journal de l’école, comptes-rendus de réunion, textes d’imagination, saynètes, invitations, cartes de voeux, correspondance sont autant d’occasions qui permettent à l’enfant de s’exercer et de se sentir de plus en plus à l’aise.

Indispensable, la correction par le professeur de l’expression orale comme écrite veut éviter tout effet de blocage. Dès le plus jeune âge, les enfants sont donc amenés à utiliser, à construire des outils de référence à leur disposition comme les dictionnaires, les panneaux,…

Comment se fait l’apprentissage du néerlandais?

A partir du deuxième degré (3e primaire), l’Ecole Plein Air se conforme aux exigences de la Communauté française en matière de fréquence et de titulaire du cours, 3 heures de néerlandais en 3ème, 4ème, 5 heures de néerlandais en 5ème et 6ème.
Régulièrement, les enfants sont mis en situation de communications fonctionnelles (visites de musées, activités sportives, excursions,…) en privilégiant toujours l’expression orale.

L’école propose-t-elle des activités parascolaires?

Des activités parascolaires sont organisées chaque mercredi après-midi de 14 à 16 heures. Enfants et parents choisissent des activités dans une liste proposée au début de chaque trimestre : sports, atelier culinaire, conte/ bricolage, informatique….

L’Association de parents de l’école Plein Air organise de son côté des activités après les cours en semaine (par exemple : anglais, yoga, théâtre, chorale…)

D’autres organismes sont parfois actifs sur les lieux de l’école pour proposer des activités parascolaires.

Durant les vacances, des activités sont parfois organisées sur le site de l’école par d’autres associations:
– Des plaines de vacances (plaines Ludisciences) organisées par les Jeunesses Scientifiques. Cliquez ici pour en savoir plus.
– Des stages sportifs organisés par la Smash Academy. Cliquez ici pour en savoir plus.
Les élèves de l’école bénéficient d’avantage pour l’inscription à ces activités, n’hésitez pas à y faire appel !

Les enfants ont-il des devoirs ?

En 2001, une circulaire ministérielle a été envoyée dans toutes les écoles fondamentales visant à réglementer la quantité et le type de devoirs. L’objectif était de réduire leur durée et d’atténuer l’inégalité entre les enfants qui peuvent bénéficier du soutien de leurs parents et les autres. L’école Plein Air s’inscrit dans cet esprit mais réaffirme cependant l’utilité des devoirs en primaire

Durant l’année scolaire 2014-2015, l’équipe pédagogique, après avoir consulté le Conseil de Participation, a émis la proposition de modifier en profondeur l’organisation des devoirs à partir de l’année prochaine.

Ces modifications se déclineront de différentes manières :

Leur planification

Les devoirs seront donnés systématiquement d’une semaine à l’autre. Il y aura donc toujours au moins le week-end laissé aux enfants pour réaliser les travaux. Exceptionnellement, un enseignant pourra demander de réaliser une tâche à domicile en semaine mais il tiendra compte des organisations particulières des enfants (sport, etc.)

Leur forme

Tous les devoirs prendront une fonction de préparation à des activités qui seront réalisées en classe. Il pourra s’agir par exemple :

  • De préparation d’un matériel (découper des triangles en vue de les manipuler par la suite…)
  • De recherches (en vue de préparer, par ex, une conférence) ; lectures
    De mémorisation
  • De production de textes en vue d’être travaillés en classe (rédaction, textes libres, de synthèse, etc.)
  • D’entrainement sur des notions déjà bien acquises par les enfants (autrement dit, jamais sur de la matière en construction).

Pour en savoir plus :

 

Quelle éducation à la citoyenneté?

Deux heures par semaine, selon un horaire souple, les professeurs titulaires initient les enfants aux notions de solidarité, de respect, de tolérance, et d’ouverture vers l’extérieur. C’est aussi un moyen de leur apprendre à défendre une opinion. Chez les plus petits, l’environnement immédiat et des expériences personnelles servent de point de départ.
Chez les plus grands, cela s’élargit vers le monde plus lointain et peut amener à la découverte du fonctionnement de nos institutions, à la participation à une action de solidarité… Une de ces deux heures de cours a lieu systématiquement dans toutes les classes le vendredi à la première heure de l’après-midi, afin de faciliter les échanges entre les groupes et d’organiser le Conseil d’Ecole.

Quels sont les modes d’évaluation?

En maternelle, les enfants reçoivent deux rapports par an, un au terme de chaque semestre. Ils ont pour but d’apprécier le comportement de l’enfant dans les différentes activités qui lui sont proposées tout au long de l’année, aussi bien en classe que lors des activités extra-muros. Différents critères y sont présentés et sont accompagnés d’une appréciation. Ces rapports sont toujours terminés par un commentaire global. Ils doivent être signés par les parents.
En primaire, les enfants sont évalués, tout au long de l’année, par les enseignants à partir de situations très diverses : pendant les cours, la présentation orale d’une recherche, la participation lors d’une visite ou d’un travail de groupe, le devoir réalisé à la maison ou à l’école… Par ces évaluations, l’enseignant cerne mieux les compétences nécessaires aux apprentissages et au développement global de l’enfant. L’élève peut lui se situer par rapport à lui-même et à ses progrès. Des réunions individuelles avec le professeur titulaire permettent de commenter de vive voix ces évaluations.
A peu près toutes les 7 semaines, ces évaluations sont reprises dans un carnet et commentées pour chaque discipline étudiée, y compris le comportement social et physique de l’enfant. Ces documents d’évaluation doivent être systématiquement signés par le(s) parent(s) qui ont également la possibilité d’avoir régulièrement des entretiens avec les enseignants.

Y a-t-il un manuel scolaire?

Pour être le plus possible en phase avec l’actualité, le vécu de la classe et le projet en cours, l’école Plein Air n’utilise pas le manuel scolaire traditionnel. Les documents sont le plus souvent élaborés par les enseignants eux-mêmes qui disposent ainsi de leurs propres références personnelles.

Ils sont très régulièrement confrontés à des documents de références : Eurêka à partir de la 2e, dictionnaire, grammaire, atlas géographique… Les élèves ont également à leur disposition dans les classes d’autres documents de référence (encyclopédies, articles de presse,…) et des livres de lecture.